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Le Port du Havre : première plate-forme mondiale des vins et spiritueux
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Le Port du Havre : première plate-forme mondiale des vins et spiritueux

Par Alexandre Abellan Le 17 juin 2015
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Le Port du Havre : première plate-forme mondiale des vins et spiritueux
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ans le port du Havre, il y a du vin qui transite. Et pas qu'un peu : 392,3 millions de cols en 2014. En comptabilisant l'ensemble des vins et spiritueux transitant par le regroupement portuaire du HAvre, de ROuen et de PAris (HAROPA), le volume traité monte à 1,01 milliard de bouteilles (+2 % par rapport à 2013). Une performance qui permet au Havre d'asseoir sa revendication de premier port mondial des vins et spiritueux. « Un port n'est pas un générateur de trafic » souligne Hervé Martel, le directeur général de HAROPA, « mais c'est un point d'observation pour jauger de la santé de la filière des vins et spiritueux ». Si ce sont les flux de spiritueux (cognacs, vodkas, rhums...) qui affichent les plus fortes croissances, les vins ne sont pas en reste avec « une demande forte des Etats-Unis (première destination pour HAROPA), qui a correspondu au ralentissement du marché chinois » explique Bruno Le Gurun (responsable commercial HAROPA des vins et spiritueux*).

Pour connecter la production française de vins et spiritueux à ses armateurs, HAROPA met à profit les transports routiers, ferroviaires et même fluviaux. Les champagnes arrivent ainsi par la Seine. Ce qui est loin d'être anecdotique, le port du Havre étant désormais le nœud incontournable des expéditions champenoises : 92 millions de bouteilles de champagnes ont transité par le Havre en 2014. Soit 60 000 cols par jour. En temps de transit, le Havre se trouve à 6 jours de New York, 27 jours de Hong-Kong, 33 jours de Osaka... « Avec l'augmentation du grand export, l'enjeu est d'offrir la meilleure offre maritime. Pour diminuer les temps il faut éviter les transbordements et proposer des liaisons directes et régulières » explique Hervé Cornéde (responsable commercial HAROPA).

A noter que l'activité vins en vrac est minime pour l'ensemble HAROPA : « si ça dépasse les 5 %, c'est un maximum » estime Bruno Le Gurun, précisant que le vrac privilégie les échanges intra-européens.

 

 

* : En employés directs, HAROPA dédie 350 salariés aux seuls vins et spiritueux.

 

 

[Photo : Hervé Martel et Michel Drappier sur la Zone Experts de Vinexpo ce 17 juin, fêtant symboliquement la milliardième bouteille expédiée par HAROPA]

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