e 17 juin 2013, le salon Vinexpo accueillait une réunion de crise entre les représentants du vignoble français et la ministre au commerce extérieur d'alors, Nicole Bricq. A l'ordre du jour, l'ouverture par la Chine d'enquêtes anti-dumping et anti-subvention à l'encontre des vins européens. Si les inquiétudes avaient bien été entendues par l'oreille gouvernementale, la filière ne s'en est pas moins sentie laissée au milieu du gué.
Exactement deux ans après, les enquêtes, et la hache de guerre, ont été enterrées d'un commun accord. Et la branche vins de l'Association Chinoise des Boissons Alcoolisées (CADA) et du Comité Européen des Entreprises des Vins, Vins Aromatisés, Vins Mousseux, Vins de Liqueur et Autres Produits de la Vigne (CEEV) sont désormais côte à côte, organisant une dégustation des vins chinois au sein de Vinexpo. « Il y a deux ans, on était un peu en bagarre avec nos collègues chinois, sur un problème de panneaux solaires » se rappelle Jean-Marie Barrillére, le président du CEEV. Se félicitant qu'une solution ait pu être trouvée par la collaboration, il appelle de ses voeux la poursuite des échanges sino-européens de bonnes pratiques vitivinicoles et d'actions de promotion (cliquer ici pour en savoir plus sur ce partenariat).
Secrétaire général du CADA, Zuming Wang ne s'appesantit quant à lui pas sur le passé. Sauf pour souligner « le fort développement en 10 ans de la production chinoise de vins, soutenu par un bond technologique importé des États Unis, de l'Australie et de l'Europe ».
[Photo : Zuming Wang et Jean-Marie Barrillére ce 17 juin au salon Vinexpo]