érôme Prince, président de la Fédération des courtiers en vin, a été prolongé dans ses fonctions lors du Congrès des courtiers qui se tenait le 15 juin sur Vinexpo. Marqué par le combat qu'il a mené pour défendre le métier de courtier qui tombait sous la loi de réforme des professions réglementées, il a appelé ses 264 adhérents à la plus grande rigueur dans l'exercice de la fonction. « Nous devons être clairs sur nos pratiques et être exemplaires. Nous devons proscrire le mélange des genres, car certains, tentés par des motifs économiques, se font conseillers, œnologues... Croyez bien que nous seront soutenus dans cet objectif par les services de l'Etat qui n'aiment pas le mélange des genres ! ». Pour conforter le professionnalisme des courtiers, la Fédération va leur offrir désormais des possibilités de formation régulière, formations qui pourront éventuellement être accompagnées par la Fédération. « Ces formations ont vocation à terme à devenir obligatoire » a-t-il prévenu.
Pour Jérôme Prince, le métier de courtier passe également par l'implication dans les instances professionnelles. Prenant en exemple son expérience personnelle dans le leadership du dossier épineux de l'accession à la dénomination de grands crus en Bourgogne, il a souligné la vocation de médiateur qu'exerce tout naturellement le courtier.
[Crédit photo : Marion Ivaldi]