'est un vrai paradoxe. Les IGP, dont le poids économique dans l'offre française n'est plus à démontrer, ont toujours du mal à se définir. Nés de la réforme des IG il y a sept ans, les IGP ne parviennent pas à affirmer une image bien à eux, à trouver une communication fédératrice. En congrès à Nantes, le 11 juin, les débats ont été révélateurs de cette quête. « Quelles sont les actions menées pour permettre une reconnaissance des signes de qualité ? » a ainsi questionné Jérôme Despey, président du Comité vin de FranceAgriMer. Une petite vidéo promotionnelle et un site internet revisité (en construction) sont les nouveaux outils annoncés par Michel Servage, le président de la Confédération des vins IGP de France. Un peu maigre pour un signe de qualité qui reste souvent absent des étiquettes de vins et que le consommateur ne sait pas reconnaître d'après l'étude Gatard réalisée pour le compte de la Confédération IGP en 2013. D'ailleurs, « faut-il se préoccuper de la reconnaissance du signe par les consommateurs ?», s'est interrogé Sébastien Couderc, membre du cabinet de Stéphane Le Foll. Le représentant du ministre de l'Agriculture préfère voir en les IGP, une catégorie permettant une segmentation du marché et une création de valeur.
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