oïncidence des calendriers de Decanter et du CIVR, une semaine après le haut de la vague du Roussillon bashing, l'Interprofession des vins du Roussillon a réuni 80 jurés du monde entier pour la troisième édition de son Concours Mondial du Grenache. Depuis la première édition en 2013, le nombre d'échantillons présentés n'a cessé de progresser et culmine cette année à 487 vins, venus du Roussillon, mais aussi d'Aragon, de Sardaigne, d'Australie, d'Afrique du Sud... Pour atteindre un nouveau record l'an prochain ?
Prochaine étape : poursuivre l'internationalisation du « groupe Grenache », tel que l'appelle Fabrice Rieu, président du CIVR dans son discours de bienvenue aux jurés : « Nous avons lancé le mouvement, un mouvement Grenache. Ce qui nous remplit de bonheur : c’est le soutien inconditionnel d’un certain nombre de régions et leur immense motivation. (...)L’Aragon avec Campo de Borja, la Catalogne avec Terra Alta et l’Italie avec la Sardaigne nous ont sollicités afin d’accueillir le Concours. »
Et après trois premières éditions à Perpignan, le concours aura lieu en 2016 en Aragon, à Sarragosse, avec la Catalogne et la Sardaigne sur les rangs pour les éditions 2017 et 2018. La dynamique est lancée !
La revendication du Roussillon à son statut de terre de grenache, avec sa typicité propre par rapport à d'autres terres de grenache à travers le monde, ne sera pas démentie par Rosemary George MW, auteur de l'article très débattu de Decanter sur les vins du Roussillon. En effet, dans l'introduction de son article, l'experte explique que « c'est vraiment au Grenache que le Roussillon doit sa typicité ». C'est noté !
Crédit photo : Jean-Christophe Carle