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Amélie Nothomb : « l'ivresse au champagne est une élévation vers on ne sait quoi »
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Amélie Nothomb : « l'ivresse au champagne est une élévation vers on ne sait quoi »

Par Alexandre Abellan Le 13 décembre 2014
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Amélie Nothomb : « l'ivresse au champagne est une élévation vers on ne sait quoi »
«

 L'ivresse du Champagne, c'est vraiment une merveille. Il y a quelque chose dans cette ivresse qui ne peut être remplacé par rien d'autre » garantissait Amélie Nothomb, lors d'une récente conférence à la librairie bordelaise Mollat. Echappée de son dernier roman, Pétronille, la romancière belge était dans la lignée de l'ébriété altière d'Antoine Blondin, un verre de Bollinger toujours à portée de main. Selon elle, l'ébriété effervescente constitue « vraiment un voyage, une élévation vers on ne sait quoi. On monte et on ne sait pas vers quoi on arrive. J'adore cet état et c'est d'ailleurs celui dans lequel je vous parle. Si cela se trouve, je suis en train de vous raconter absolument n'importe quoi ! Mais l'excuse est très belle. » Rédigeant actuellement son quatre-vingt et unième ouvrage*, la « bouffonne belge » s'astreint à un hygiène de vie qui pourrait sembler monacal s'il n'était pas si peu ascétique : un jour sans champagne, un jour avec (et en excès plus qu'avec modération, n'en déplaise aux esprits chagrins).

« Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse »  si Amélie Nothomb apprécie l'esthétique du vers d'Alfred de Musset, elle en réprouve le sens. Pour elle le flacon importe, et il est exclusivement champenois. Car « il se trouve que l'ivresse que je connais le mieux, c'est l'ivresse du Champagne, c'est celle que j'ai le plus pratiqué » s'excusait presque celle qui aligne les best-sellers depuis 22 ans. « Les fois où j'ai bu beaucoup de vins rouges, j'ai plus atterri le nez dans mon assiette que le nez en l'air. Mais peut-être que c'est parce que ce n'était pas une ivresse au Bordeaux... Je n'ai pas essayé l'ivresse au Bordeaux en fait, j'ai déjà été ivre au Bourgogne et je vous assure que là on finit le nez dans l'assiette ! »

 

 

* : seulement le quart des ouvrages rédigés par Amélie Nothomb a été publié (aux éditions Albin Michel). Se voyant comme une « bonne mère », elle souhaite que ses « enfants » restés dans « l'ombre » ne soient pas mis à la lumière après sa disparition. Elle ne souhaite pas, pour autant, qu'ils soient détruits, son testament demanderait un coulage sous résine de ses textes.

 

 

[Photo : Amélie Nothomb en dédicace ce 10 décembre, librairie Mollat]

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