Pour se démarquer et vendre, l’industrie quelle qu’elle soit, de l’agroalimentaire au textile en passant par l’automobile, renforce l’identité des produits en leurs donnant une dimension sensorielle. La distribution en fait de même pour renforcer l’attractivité des lieux de vente.
Mobiliser tous les sens du consommateur et en particulier jouer sur les sens peu sollicités jusqu’à présent : l’odorat, le goût et le toucher. Tel est l’objectif du marketing sensoriel.
Ainsi, pour évoquer son origine, eau de source des Ardennes, l’eau Valvert a créé une nouvelle bouteille qui semble taillée dans la roche avec un toucher rugueux et rocailleux.
On est libre de penser qu’il s’agit de techniques visant à conditionner le consommateur pour vendre. Cependant, le marketing sensoriel exploite un besoin du consommateur pour tout ce qui éveille ses sens naturels, en réaction de compensation face au développement d’un monde virtuel, à la poussée de l’urbanisation et à la perte de contact avec la nature.
Apporter des sensations, de l’émotion et du plaisir
L’avenir est aux produits « à sensations ». Le premier axe de développement du marketing sensoriel est l’univers du produit dans l’objectif d’améliorer la qualité perçue et d’apporter des sensations, de l’émotion et du plaisir : portière de voitures aux claquement mat pour évoquer luxe et confort, post it parfumés etc.
Le deuxième axe est le renforcement de l’attractivité des lieux de vente en apportant du bien être et du confort au consommateur.
Nature&Découvertes en fournit un bon exemple en recréant un univers et une atmosphère en cohérence avec son positionnement : ambiance sonore de bruits d’oiseaux, de cascades ou de vent, diffusion de senteurs de cèdre, un décor zen et naturel, des produits en libre service que le consommateur peut toucher.




