Je suis furieux ! » fulmine Bernard Farges, président de la Confédération nationale des appellations d’origine (CNAOC). Cette colère fait suite au vote, le 6 novembre, de l’Assemblée Nationale qui conforte le projet du gouvernement de supprimer l’exonération des charges salariales dont bénéficiaient les vendangeurs. « C’est un bon contrat qui marche bien et qui rend en plus service socialement » tempête Bernard Farges. Le mécontentement se porte surtout sur les députés. Certains n’auraient pas tenus leurs engagements de votes ou auraient tout simplement été absents en séance. « Des députés se sont exprimés courageusement pour ensuite s’abstenir, déplore encore Bernard Farges. Mais ce n’est pas eux les pires, ceux sont ceux qui sont viticulteurs et qui ne défendent pas le contrat vendange ». Par ailleurs, le président de la CNAOC tient à rappeler que le contrat vendange est essentiel pour les exploitants et les salariés. « On pensait que le gouvernement pouvait y être sensible » grince-t-il.
L’examen de la loi de finance doit maintenant être examinée par le Sénat début décembre, puis retourner à l’assemblée ensuite. La CNAOC indique qu’elle ne baisse pas les bras et reste très mobilisée.