Commerce digital

acques Berthomeau a encore frappé. Dans une de ses récentes chroniques, il déplore le manque d’efficacité du web en matière de commercialisation du vin. Selon lui, la vente du vin en France n’a été influencée qu’à la marge par l’arrivée du web. Aujourd’hui, si l’on compare ce que la distribution via la toile représente face à la grande distribution ; évidemment le net perd le jeu de la comparaison. Mais c’est omettre que le web en est toujours à ses débuts. En dénigrer les acteurs et leurs initiatives, pour fouillis qu’elles puissent paraître parfois, bloque le discours au simple constat et égratigne au passage les belles énergies qui s’y déploient. Car pour le vin, le web est avant tout un espace où la liberté et la créativité s’expriment. Laissons le temps à ces initiatives de s’épanouir avant de les juger. Des réussites telles que Naked Wines en Grande-Bretagne démontrent que des leaders spécialistes de la vente des vins peuvent émerger sur la toile. La décision d’Amazon de commercialiser du vin sur sa plateforme américaine doit aussi conforter la confiance des acteurs du web en France. La révolution Internet est à l’œuvre et la façon de commercialiser du vin s’y adapte. Et n’en déplaise aux esprits chagrins, même s’il n’y a rien de révolutionnaire à créer des box, sortes d’écho contemporain aux ventes par abonnement, elles correspondent à l’esprit du moment !