l'issue du quatrième forum de la Coopération Economique pour la zone Asie-Pacifique (APEC) dédié à la régulation des vins, les nouvelles étaient encourageantes sur le front de la réglementation chinoise. Du moins si l'on en croit le rapport de la Fédération des Vignerons Australiens (WFA), qui prévoit déjà « d'économiser des millions de dollars en rationalisant la régulation asiatique qui pèse sur les vins ». Responsable du suivi des affaires internationales à WFA, Tony Battaglene qui estime que « de nombreuses initiatives ont été discutées à Pékin, initiatives qui pourraient améliorer de manière significative les perspectives commerciales dans la zone asiatique » et ajoute que « des avancées considérables ont été faites pour harmoniser les limites maximales de résidus acceptables dans le vin, pour augmenter l'efficacité des analyses et développer des procédures de certification communes ». Ces discussions ont abouti sur la mise en place d'un plan de cinq ans, qui doit simplifier à terme les certifications et tests demandés aux vins importés sur le marché chinois. En creux, on devine dans ces échanges la question des normes chinoise sur les phtalates, qui avaient marqué le début d'année 2014.
[Illustration : logo des Douanes Chinoises, 中國海關]