Contrairement aux autres sous-produits agricoles, les déchets vinicoles présentent un intérêt limité pour l'alimentation animale (étant limités en terme de nutrition et de disgestibilité) et ne conviennent pas au compost (ne se dégradant pas) » estiment des chercheurs de l'université de Swinburne (Sydney), qui s'inquiètent qu'en Australie « la majorité des déchets de raisins (pellicules, pulpe, rafle et pépins) finisse en ensevelissement toxique ». Dans le cadre de sa thèse, Avinash Karpe (photo) s'est penché sur de nouveaux moyens de dégrader la matrice de cellulose, pectine et lignine de ces sous-produits afin de produire industriellement de l'éthanol et des biocarburants. Ces recherches ont abouti à un procédé de fermentation enzymatique expérimental, à partir d'un chauffage et d'une préparation de quatre espèces d'ascomycètes (Aspergillus niger, Penicillium chrysogenum, Penicillium citrinum et Trichoderma harzianum). Une forte activité des glucosidases, xylanases et cellulases sont à l'origine de ces performances selon le chercheur.
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[Photo : Swinburne Uiversity]