oins connu en France que l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (l'OIV, organisme inter-gouvernemental de 46 états-membres), le World Wine Trade Group (ou WWTG ou Groupe Mondial du Commerce du Vin) est une réunion gouvernementale informelle qui réunit pourtant l'essentiel des pays du Nouveau Monde Viticole (l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Canada, le Chile, les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande), sans oublier la Géorgie (et des pays observateurs : Brésil, Chine et Moldavie). Réuni ce 25 et 26 août à Tbilissi, la capitale géorgienne, les représentants de ces gouvernements ont arrêté une déclaration commune sur les méthodes analytiques et limites réglementaires. Soit « un ensemble de principes internationaux pour les Etats mettant en place des régulations sur les vins » résume le Wine Institute californien, qui précise que sa vocation est « de retirer tous les obstacles superflus dans les exportations internationales de vins [mis en place] par de nombreux pays pour les retarder et réduire leurs marges, ce qui restreint l'accès aux marchés et le commerce ».
Basé sur onze principes, cette déclaration commune commence par l'article suivant : « les gouvernements doivent établir des limites réglementaires qui sont basées sur les risques, et donc éviter les analyses supplémentaires qui ne sont pas nécessaires ». Sont logiquement visés les textes imposant des tests sanitaires pour un agent pathogène absent des vins ou des valeurs limites au-delà de celles habituelles, ainsi que les réglementations encadrant les résidus de pesticides dans les vins dès lors qu'il y a des contrôles sur la matière première (soit les raisins).
[Illustration : logo du WWTG]