lors que la filière argentine fait face à une grave crise (et que ses vignerons réclament des prix de vente plancher), l'Institut National de la Viti-Viniculture (INV) a décidé de maintenir son investissement de 450 000 dollars américains (soit 337 000 euros) dans un appareil Chromatographie en Phase Liquide à Haute Performance (HPLC) couplé à un spectromètre de masse. Cet outil de recherche devrait être principalement dédié à l'analyse des résidus de pesticides dans les vins, « autant pour les contrôles en interne que pour les échantillons vers l'export » précise l'INV. Les laboratoires de l'INV étaient déjà équipés de la technologie HPLC depuis 2010, d'abord pour suivre les concentrations de natamycine (fongicide), puis les allergènes et amines biogènes pouvant se trouver par contamination dans le vin. Ainsi que les matériaux en contact avec le vins. Cet important investissement concrétise la volonté argentine (annoncée l'an dernier) de durcir les contrôles préalables à l'expéditions de ses vins, notamment vers la Chine où les normes sur les phtalates avaient marqué les esprits. L'INV précise que cet investissement servira non seulement aux recherches sur des méthodologies d'analyse, mais également à la mise en place de normes réglementaires.
Au cours des sept premiers mois de 2014, les laboratoires de l'INV ont étudié la conformité 671 échantillons issus de tout le vignoble argentin.
[Photo : matériel HPLC, INV]