ans leur étude sur les effets sanitaire de la consommation de champagnes, les chercheurs anglais Giulia Corona, Jeremy Spencer et David Vauzour posent d'emblée que « des preuves épidémiologiques suggérent une corrélation inverse entre la consommation (faible ou modérée) de vins et les désordres cardio-vasculaires et neuro-dégénératifs », se référant notamment à la fameuse courbe en cloche du regretté professeur Serge Renaud (le fameux promoteur du French Paradox). Ces experts de la nutrition et de la médecine précisent que si « les vins blancs présentent généralement de faibles concentrations de polyphénols par rapport aux vins rouges », les champagnes présenteraient « plus d'acides phénoliques, qui pourraient avoir des effets positifs (protecteurs) grâce à des interactions sur le fonctionnement cellulaire ». Les vins de champagnes présenteraient ainsi d'intéressantes concentrations en acides hydroxybenzoïques et hydoxycinnamiques, alcools et aldéhydes phénoliques. Composition qui poussent les scientifiques à estimer que « la consommation modérée de vins de Champagne permet d'améliorer le fonctionnement vasculaire et cérébral de l'organisme, selon la capacité des composés phénoliques de moduler l'activité des cellules endothéliales et neuronales ».
Présentés lors de la conférence internationale sur le Vin et la Santé (fin juillet 2013 en Australie), ces résultats ont été compilés par la revue Nutrition and Aging (cliquer ici pour accéder au papier « the impact of Champagne wine consumption on vascular and cognitive functions »)
[Illustration : détail de la campagne publicitaire "leçon de champagnes" de Mumm]