éseau oenotouristique mondial (Bordeaux, Cape Town, Christchurch, Florence, Mendoza, Porto, San Francisco...), l'organisation Great Wine Capitals a conduit l'été dernier une vaste enquête sur les performances oenotouristiques de 273 domaines (dont 123 à Bordeaux). Cette étude conclut qu'en moyenne, un peu moins de la moitié du chiffre d’affaires oenotouristique est issu des ventes de vins à la propriété. Cette tendance générale est évidemment à pondérer selon les vignobles, ce pourcentage allant de 14 % à Porto jusqu'à 79 % à Bordeaux. Cette activité est également une source de revenus importante à Christchurch (75 %), Bilbao (74 %) et Cape Town (70 %), tandis qu'à Porto les sources de revenus sont particulièrement équilibrées entre la restauration (35 % du CA), les dégustations payantes (25 %) et le logement (22 %). Les activités de logement sont également particulièrement développées à Meinz et Florence (respectivement 25 et 23 % du CA, contre 48 et 56 % pour la vente directe de vins). La restauration est également importante dans le vignoble de Mendoza (23 % des revenus , contre 59 % pour les ventes de vins).
Qualifiée de « ville oenotouristique par excellence », Bordeaux présente surtout la dépense moyenne par séjour la plus élevée : 60 euros par visiteur du vignoble. Pour accéder au détail de l'étude sur Bordeaux, cliquer ici.
[Photo : Casa Vinicola Zonin]