éunie en assemblée générale ce 24 juin à Nantes, l'assemblée générale de l'Interprofession des vins de Loire (Interloire) vient d'adopter de nouveaux accords interprofessionnels, qui consolide notamment les contrats pluriannuels. Représenté par l'Union des Maisons et Marques de Vins de Loire, le négoce a accepté de réduire les délais de paiement de dix à huit mois, tandis que le vignoble (représenté par la Confédération des Vignerons du Val de Loire) demande « une mise en place d’indicateurs économiques concrets et d’outils de régulation de marché » rapporte le vigneron Gérard Vinet, président d'Interloire.
Dans son discours de clôture de l'Assemblée Générale, il annonçait surtout « l’ambition de construire une nouvelle gouvernance. En effet, InterLoire est une interprofession encore jeune dans sa composition actuelle [et] le système interprofessionel doit être le relais de l’expression des professionnels sur leurs stratégies à la condition qu’il soit plus rassembleur. » Concrètement, le projet d'Interloire est de créer un collectif regroupant tous les opérateurs de la filière vin ligérien : de l'entreprise viti-vinicole aux institutions administratives. En passant par « des appellations qui ne sont pas dans une interprofession » précise Gérard Vinet. Cette réflexion a été amorcée dans le cadre du Conseil de Bassin Viticole du Val de Loire-Centre, suite au travail de prospective à l'horizon 2025 demandé par le ministère de l'Agriculture.
Les 50 AOC d'Interloire représentent 41 000 hectares de vignes produisant en moyenne 2 millions d'hectolitres de vins chaque année (pour une commercialisation équivalente à 270 millions de cols).
[Photo : Présentation de la campagne de communication Interloire lors du dernier Salon des Vins de Loire]