Une étiquette fabriquée avec deux ou trois couleurs ou processus peut avoir tout autant d'impact...

Etiquettes de vins et spiritueux : support de communication autant que de création

are support publicitaire permettant encore aux professionnels du vin de s'exprimer en toute liberté et créativité aux consommateurs, l'étiquette est ce qui parle, et séduit, en tout premier le consommateur. Un outil au potentiel encore sous-exploité quand on parcourt les très sages linéaires et rayons de vins, d'où la volonté des professionnels de l'impression de mettre en avant les réalisations innovantes du domaine. Ce que vient de faire l’association mondiale qui promeut les intérêts de la profession de l’étiquetage autoadhésif (FINAT) avec son trente-quatrième concours d’étiquettes. Si les réalisations pour bières et spiritueux du monde (Pálinka, whiskeys...) dominent les prix décernés, les vins et eaux-de-vie de raisin sont représentés par :

- l'étiquette australienne réalisée par Collotype Labels pour le domaine australien De Bortoli Wines (Yarra Valley), dont la cuvée La Bohème reprend les codes de l'affiche d'opéra, les airs de Puccini étant illustré sur un mode art nouveau, emprunté à Alfons Mucha et remontant sur la collerette de la capsule à vis. Le jury souligne notamment « la complexité des représentations florales entourant le personnage central (les six couleurs ont été imprimées en offset et on a appliqué par-dessus un vernis satiné) ».

- l'étiquette de la carafe « Shanghai » de la maison de Cognac Rémy Martin (groupe Rémy Cointreau), dont l'effet miroir a été réalisé par la société française Litho-Bru. Le célèbre centaure est sur une étiquette ovale et en relief « très proprement ajustée (impression en flexo, sérigraphie et offset, en 3 couleurs plus deux vernis, sur film PET pour donner l'impression d'une surface réfléchissante) ».

Présidant le jury de 6 experts, le consultant anglais Mike Fairley note que s'il « est assez stimulant de voir et de comprendre la somme de travail, de talent et d'effort que requiert la production d'une étiquette nécessitant jusqu'à 12 opérations d'impression et de traitement », il n'en reste pas moins qu'une « étiquette fabriquée avec deux ou trois couleurs ou processus peut avoir un impact tout aussi dynamique ». Basée à La Haye (Pays Bas), la FINAT regrpoupe 600 transformateurs d'étiquettes, venant de plus de 50 pays. L'an dernier, son palmarès récompensait particulièrement les réalisations tactiles (cliquer ici pour en savoir plus).

 

[Photo : bouteille de La Bohème (De Bortoli Wines) et coupe Shanghai (Rémy Martin)]