n 2013, le marché français de l'alimentation bio s'approchait des 4,4 milliards d'euros (tous réseaux inclus, y compris la restauration collective), une performance appréciable pour l'Agence Bio, qui souligne qu'en 2003 près de la moitié des Français (46 %) ne consommaient jamais de produits bio, contre 25 % l'an dernier (baromètre CSA). D'après les estimations d'AND International, l'activité « épicerie et autres boissons » reste la première en terme de chiffre d'affaires (1,15 milliards d'euros, soit 26 % de la valeur), suivie par la crèmerie (859 millions €, soit 19 %), les fruits et légumes (722 millions €, soit 16 %), les viandes et poissons (593 millions €, soit 13 %) et le vin (503 millions €, soit 11 %). Les ventes de vins affichent cependant les taux de croissance les plus élevés sur l'année (+56 %), ayant plus de doublé depuis 2007.
L'Agence Bio note également que, comme les fruits et légumes, la vente directe de vin bio est particulièrement développée sur le réseau de la vente directe. La vente de vins directement au producteur représente en effet 38 % de l'activité de l'an passé (contre 13 % pour l'ensemble des produits bio). Avec 93 millions € de chiffre d'affaires en 2013, les grandes surfaces alimentaires ne comptent que pour 19 % des ventes de vins bio (contre 46 % du total des ventes agroalimentaires bio). Le reste de la distribution de vins bio se fait par magasins spécialisés (25 %) et artisans commerçants (18 %). Il est à noter que 1 % des vins bio consommés en France serait importé.
Si l'étude de l'Agence Bio ne traite que de la consommation à domicile, l'enquête FranceAgriMer-CNIV sur la consommation de vins en Café Hôtel et Restaurant permet d'avancer que 48% des établissements en restauration à table proposaient des vins bio en 2013 (contre 37 % il y a deux ans), en moyenne 5 références par établissement.