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Court-noué de la vigne : les plantes nématicides au banc d'essai
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La virose s'installe et "si l'on doit arracher tous les trente ans, cela met en péril la pérennité..
Court-noué de la vigne : les plantes nématicides au banc d'essai

Par Alexandre Abellan Le 04 juin 2014
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Court-noué de la vigne : les plantes nématicides au banc d'essai
S

i la relaxe des faucheurs de vignes OGM de Colmar aura décontenancé le monde scientifique français, elle aura permis aux chercheurs viticole de rappeler que le court-noué reste une virose qui ne peut être traitée. Une fois le cep touché, il n'y a en effet aucun moyen de lutte à y opposer et il ne reste plus qu'à le dévitaliser, l'arracher puis replanter. Les nématodes étant les vecteur de la virose*, l'Institut Français de la Vigne et du Vin teste dans le vignoble national les plantes à effet nématicide. De premiers essais en serre ont fait ressortir des effets antagonistes de la vesce velue, de l'avoine, du trèfle violet, de la moutarde blanche, de la luzerne... Coordonnée par Gilles Sentenac en Bourgogne, ce plan de recherche a débuté fin 2013. Sur des parcelles infectées par la virose ont été plantés des semis de luzerne, avoine, seigle et moutarde blanche. Cette jachère durera deux ans avant la replantation, des tests seront réalisés durant cette période sur la décennie suivante afin de suivre l'évolution des populations de nématodes.

Mettant à la disposition de l'expérimentation deux parcelles, à Meursault Genévrières (29 ares) et Volnay Caillerets (51 ares), Bouchard Père et Fils (110 hectares) n'espère, « a priori, pas régler ainsi le problème, mais voir quelque chose pour gagner du temps » selon Thierry de Bueil, le chef de culture pour la maison bourguignonne. Dévitalisant des ceps depuis une quinzaine d'années « pour que les nématodes n'ait plus de garde-manger », il voit la maladie s'installer et s'accentuer, mais ne peut permettre l'investissement d'une jachère de sept à huit années (l'IFV préconise actuellement un temps de repos idéal de 7 à 10 ans). « Le court-noué est très préocupant, avec les maladies du bois, il s'agit des deux cancers du vignoble. Et malheureusement pas qu'en Bourgogne. Si l'on doit arracher tous les trente ans, cela met en péril la pérennité du vignoble » conclut-il.

 

 

* : Xiphinema index pour le Grapevin Fanleaf Virus et Xiphinema diversicaudatum pour l'Arabis Mosaic Virus.

 

 

[Photo de Xiphinema index : Institut de Viticulture d'Héraklion (IFVC)]

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