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Modélisation météo des maladies fongiques de la vigne : outils d'aide au bon positionnement des traitements phyto
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"Rien que la première année j'ai amorti mon investissement avec les économies de produits phyto...
Modélisation météo des maladies fongiques de la vigne : outils d'aide au bon positionnement des traitements phyto

Par Alexandre Abellan Le 16 mai 2014
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Modélisation météo des maladies fongiques de la vigne : outils d'aide au bon positionnement des traitements phyto
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 Positionner au plus juste les traitements phytosanitaires, c'est être plus efficace dans la protection du vignoble. Ce qui permet de réduire de 20 à 30 % le nombre de traitements sur une année à faible pression, ou de sortir une récolte plus saine, en quantité et en qualité, une année à forte pression » explique Edouard Loiseau (photo), le directeur de Promété, l'entreprise qu'il a fondé il y a dix ans. Passionné d'informatique, l'ingénieur agricole de Purpan propose de modéliser, à l'échelle de la parcelle, les risques liés aux maladies fongiques (blackrot, botrytis, mildiou et oïdium) et à la tordeuse de la grappe eudémys. Un outil pratique et efficace selon Patrick Mazeau, qui utilise depuis deux millésimes le modèle mildiou pour son vignoble dans l'Entre-deux-Mers (100 hectares). Il se souvient avoir d'emblée « fait confiance au modèle, dans la limite du raisonnable. Et je n'ai eu ni surprise ni retour de flamme : rien que la première année j'ai amorti mon investissement avec les économies de produits phyto ! »

Dans la pratique, ces modèles de calcul des risques sont bâtis sur un même schéma. « L'idée était de proposer des outils qui ne soient pas réservés à une élite d'experts et que l'on puisse généraliser et transposer » résume Edouard Loiseau. Démarche qui a abouti au développement interne « d'une approche générique, à partir de facteurs simples (température, humidité...), dont les paramètres sont déclinés selon chaque maladie ». La robustesse de ces modèles continue d'être mise à l'épreuve par des organismes publics (FREDON, chambres d'agriculture...), ainsi 150 essais sont actuellement menés dans la France : de Nice à la Loire en passant par la Champagne et Gaillac. Animateur du Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles du Libournais, Antoine Verpy a ainsi réalisé en 2014 son premier test de validation des modèles de Promété. S'il précise que les résultats ne sont pas encore significatifs, il peut toutefois avancer que « le modèle perçoit bien les contaminations majeures et de moindre intensité. Mais parfois, l'outil nous indique des contaminations qui n'ont pas lieu sur les parcelles témoins. En 2014, le modèle nous a montré qu'il n'était pas à côté de la plaque, mais qu'il était parfois trop sensible. »

Pour nourrir ces modèles, des données météorologiques sont nécessaires (en plus des caractéristiques agronomiques propres à la parcelle). Ces informations climatiques* peuvent être obtenues par des stations météo physiques (reliées par des cartes SIM à des serveurs traitant les données en continu) ou virtuelles (calculées par des serveurs à partir de données satellites). Si la station physique est commercialisée 3 000 euros (service inclus), le service virtuel est quant à lui vendu 350 €/an, ce qui permet de mailler son vignoble ou d'essayer le modèle à moindre coût. Promété recense actuellement 350 utilisateurs réguliers de ses services viticoles en France (pour 300 stations météo physique et 200 virtuelles), clients qui vont « de la firme phytosanitaire au vigneron bio en passant par la cave coopérative et le négoce » tient à préciser Edouard Loiseau. Avec 300 000 euros de chiffre d'affaires en 2013, la société Promété continue ses travaux de recherche sur des projets tels que la modélisation de la cicadelle de la flavescence dorée, d'indices maturité, du pilotage d'irrigation et de fertilisation.

 

 

* :  température, pluviométrie, hygrométrie, vitesse du vent...

 

 

[Photo : station météo du réseau Promété]

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