epuis début 2003 une étude exhaustive des terroirs a été menée au château Olivier, sous l’impulsion de la famille Bethmann, propriétaire depuis le 19ème siècle. Il était nécessaire de caractériser et de hiérarchiser les potentialités viticoles et œnologiques des parcelles. Menée sur plus de dix ans par le Professeur Denis Dubourdieu et Xavier Chône, la cartographie du sol et sous-sol du domaine a permis d’identifier 11 terroirs différents au sein de la propriété.
Sur le site de Bel Air une croupe de graves a été révélée. Il s’agit de graves compactes, composées de graviers et de galets enserrés dans une matrice argilo-sableuse. La densité de graves y est impressionnante. Si ce terrain est longtemps resté à l’état de friche sur laquelle poussaient chênes, pins et arbousiers, il a été défriché et travaillé au printemps 2004 pour y accueillir aujourd’hui huit hectares de Cabernet Sauvignon.
Les conclusions de l’étude géologique ont permis à Laurent Lebrun, directeur général, les moyens de repenser la gestion du vignoble. Il a été restructuré autour des meilleurs terroirs, d’où la plantation sur Bel Air de Cabernet Sauvignon et la plantation de Merlots dans les parcelles argileuses. Comme le programme en cours d’arrachage et de replantation sur des meilleurs terroirs en sol calcaire pour les blancs et graves argileuses pour les rouges. La recherche permanente d’adéquation entre terroir et cépage dicte la conduite de ces importants travaux.
Ces efforts semblent porter leurs fruits aux vues des dernières notes de célèbres critiques obtenues par le château, preuve que la compréhension du sol est le point de départ d’un vin réussi.