ur l'année 2013, le vignoble alsacien a commercialisé 1,07 millions d'hectolitres de vins d'appellations (donc embouteillés en Alsace) pour un chiffre d'affaires de 531 millions d'euros, respectivement en hausse de 1,4 et 3,5 % par rapport à 2012. Sortie de mise, le prix moyen d'un vin alsacien était ainsi de 3,7 euros le col en 2013 (+2 %). Le Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace note que si la consommation française s'est maintenue (à 789 000 hl, pour 74 % des volumes alsaciens commercialisés), les expéditions ont augmenté de 4,6 % (atteignant 277 000 hl). La Belgique reste en tête des pays étrangers consommateurs de vins d'Alsace (65 700 hl, +3,6 %), toujours suivie par l'Allemagne (36 100 hl, +13,2 %), les Pays-Bas (30 600 hl, -1,1 %). Après le repli constaté en 2012, le Danemark a augmenté sensiblement ses importations (+11,1 % à 20 600 hl), tandis que la Suède fait son entrée dans le top 5 (à 19 000 hl, +13,2 %).
Avec 811 000 hl, les vins tranquilles continuent de dominer la commercialisation alsacienne. Comme l'an dernier, le développement des crémants d'Alsace se confirme, passant pour la première fois le cap des 34 millions de col vendus (+2 % par rapport à 2012). Stable en 2013 (+0,1 %), la consommation française concentre 80 % des fines bulles alsaciennes commercialisées. En croissance de 10 % sur l'année, l'exportation des crémants est tirée par la Belgique (+8 %) et l’Allemagne (+6 %). Avec ces résultats, le Syndicat des Producteurs de Crémant d’Alsace juge qu'il s'agit de la « plus dynamique des appellations viticoles régionales » d'Alsace.
[Illustration : Paris fête les Vins d’Alsace en 2013 (CIVA)]