n 2010, le vignoble français aurait accueilli pas moins de 7,5 millions de touristes. D'après l'agence de développement touristique Atout France*, plus d'un visiteur sur deux était français, avec 61 % des clients du tourisme vignerons, ce sont de véritables « adeptes de l’oenotourisme ». Si l'enjeu de la clientèle de proximité ne doit pas être sous-estimé, celui des visiteurs étrangers concentre l'attention du vignoble. A égalité, les deux premières nations visitant l'Hexagone viticole sont la Belgique (notamment en Alsace, Aquitaine, Bourgogne et Champagne) et le Royaume-Uni (Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire et Provence Alpes Côtes d'Azur). Viennent ensuite le Pays-Bas (4 %), l'Allemagne (3 %), la Suisse (2 %), les Etats-Unis (2 %), l'Italie (1 %) et l'Espagne (1 %). Le visitorat asiatique reste donc minime dans le vignoble, Atout France précisant qu'il reste « destiné à ceux qui connaissent déjà les incontournables de la destination, la visite de vignobles représente le premier choix de thématique pour un second voyage en France ».
Dédiant 9 jours en moyenne à son séjour, le touriste viticole accorde au vin un budget estimé à 250 € (voir infographie pour le détail). L'oenotouriste type est « épicurien » (40 % des visiteurs étant là pour déguster et acheter des vins) ou « classique » (24 % voit l'oenotourisme comme un complément à la découverte d'une région). D'après Atout France, 93 % des oenotouristes réservent de plus leur séjour directement à la propriété, sans passer par un intermédiaire (type agence de voyage).
* : groupement d'intérêt public sous la tutelle du Ministère de l'Economie.