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Confusion sexuelle : une protection à intégrer à l'échelle du (micro)vignoble
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Confusion sexuelle : une protection à intégrer à l'échelle du (micro)vignoble

Par Alexandre Abellan Le 14 janvier 2014
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Confusion sexuelle : une protection à intégrer à l'échelle du (micro)vignoble
A

lternative (ou complément) biotechnique aux insecticides dans la lutte contre les vers de la grappe (ravageurs pondus par les papillons Cochylis et Eudemis), la confusion sexuelle repose sur des diffuseurs de phéromones femelles de synthèse, qui perturbent les insectes mâles et perturbent les accouplements. Qu'elle repose sur des diffuseurs de type Rak (BASF Agro) ou Isonet (Terra Fructi), la mise en œuvre d'une stratégie de confusion sexuelle nécessite une surface minimale de vignoble pour être efficace. Proposant un guide technique pour la mise en place d'une protection collective par confusion sexuelle, la Chambre d’Agriculture de la Marne estime qu'il faut impérativement couvrir au moins 5 hectares dans le cas de Cochylis (ou Eupoecilia ambiguella) et 10 hectares pour Eudémis (ou Lobesia botrana). Pour réussir, un plan de confusion sexuelle doit concerner une « zone continue et la plus homogène possible », avec 90 % au moins de la surface intégrée dans l'opération (dans le cas d'un projet collectif).

Se déroulant au printemps (en avril pour la Champagne), la mise en place des diffuseurs nécessitent non seulement des consignes de pose, mais des mesures de protection (gants, voire tabliers). La CA 51 précise que si les fournisseurs recommandent une densité théorique de 500 diffuseurs à l'hectare, les « doses pratiques » se trouvent entre 550 et 650 diffuseurs/ha. Le suivi par observation et comptage des générations de tordeuses permet durant la saison de s'assurer de l'efficacité de la protection, si la première génération est considérée comme inoffensive, les deuxièmes et troisièmes générations sont à l'origine de perforations facilitant le développement de la pourriture grise (Botrytis cinerea).

D'après les estimations de BASF, 25 000 hectares du vignoble français auraient recours à la confusion sexuelle. Quasiment la moitié de cette surface serait champenoise (12 000 hectares, soit 40 % du vignoble), la confusion sexuelle se développe progressivement dans le reste du vignoble, notamment avec des initiatives subventionnées en Méditerranée (cliquer ici pour en savoir plus).

 

 

[Photo : pose de diffuseurs, larve d'Eudémis et diffuseur de type RAK ; BASF]

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