remière nation productrice de vins effervescents dans le monde (avec 500 à 600 millions de cols produits chaque année, dont le tiers est exporté), la France est le deuxième pays consommateur de fines bulles derrière l'Allemagne (respectivement 390 et 360 millions de cols consommés en 2011). D'après les panels de Symphoni IRI, le marché des vins effervescents en grande distribution française s'élevait à 169,4 millions de cols en 2012, pour un chiffre d'affaires de 1,34 milliards d'euros. En légère hausse par rapport à 2011 (+0,2 % en volume, +0,1 % en valeur), ce segment « a peu évolué de 2011 à 2012 » selon la dernière étude de FranceAgriMer, qui note cependant que sur le long terme. Si les ventes de champagnes restent globalement stables en volume (à 48 millions de cols en 2012), leur valorisation connaît une nette hausse (+31 % sur les dix dernières années).
Ce sont les vins effervescents hors-Champagne qui connaissent les plus forts développements, confortant leurs parts de marchés en volume. Les vins de Champagne représentent 28 % des ventes, contre 25 % pour les autres vins d'appellation, le reste des vins mousseux français comptant pour 39 % des ventes (les 8 % restant étant ventilé en vins étrangers, à 5 %, et vins aromatisés à 3 %). L'étude de FranceAgriMer souligne également la saisonnalité de la commercialisation des vins effervescents, « les fêtes de fin d’année rythment toujours ces ventes ». Le pic est particulièrement marqué pour les champagnes, son amplitude étant au contraire de plus en plus lissée pour les cuves closes (voir graphique).
[Illustration : évolution entre 2002 et 2012 des ventes de vins effervescents en grande distribution par période de quatre semaines ; Symphoni IRI-FranceAgriMer]