ur la campagne 2012-2013, un ménage français a acheté en moyenne 40,1 litres de vin pour sa consommation à domicile (off trade). Selon les données des panels Kantar traitées par FranceAgriMer, cette consommation est en repli de 1,8 % par rapport à la précédente campagne, de 4,8 % par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. L'acte d'achat reste encore très répandu, 85,8 % des ménages français sondés ayant au moins une fois acheté des vins pour la consommation à domicile (contre 86,2 % en 2011-2012, mais 88,9 % en 2009-2010). Sa fréquence annuelle augmente même légèrement, à 14,9 achats par an (+0,8 %), mais sur les moyenne quinquennale, cette fréquence reste cependant en baisse (-2 %). Le volume acheté par passage en caisse est également en repli, à 2,7 litres par acte d'achat (-2,6 % par rapport à 2011-2012).
D'après les analystes de FranceAgriMer, « les vins tranquilles semblent pénalisés par leur coeur de clientèle, constitué de couples d’âge moyen, qui sont moins nombreux à en acheter ». Toujours en croissance, les bag-in-box et rosés confirment leur développement sur le long terme. Les vins rosés représentent d'ailleurs 28 % des achats de vins pour la consommation à domicile, les rouges caracolant à 54 % et les blancs se repliant à 18 %. Plus généralement, les vins d'appellation (AOP) représentent 47 % des volumes, les vins à Indication Géographique Protégée (IGP) à mention de cépage pour 17 %, les IGP standard pour 14 %, les Vins sans Indication Géographique (Vins de France) pour 11 %, les vins étrangers pour 7 % et les VSIG de l’Union européenne pour 4 % (voir diagrammes).
[Illustration : FranceAgriMer à partir des panels Kantar]