résident de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité depuis le 25 septembre dernier, Jean-Charles Arnaud en pilote le plan délicat de restructuration des missions et de l'implantation régionale, débouchant notamment sur la fermeture de 4 bureaux en janvier 2014. Faisant suite à une hausse de 30 % des droits sur les vins en 2013, cette réorganisation territoriale alimente le ressenti de ceux n'ayant pas bénéficié des « derniers arbitrages » (notamment les vignerons de Sancerre). Si certains pressentent un désengagement progressif de l'Etat dans le financement du contrôle et de la gestion des Indications Géographiques, ce ne devrait pas être à l'ordre de 2014. Ce 14 novembre, le Conseil Permanent de l'INAO débattait de son budget et a annoncé que « les droits acquittés par les professionnels pour 2014 seront calculés sur les mêmes bases qu’en 2013 ». Cette stabilité est notamment assurée par « la subvention de l’Etat [qui] sera du même montant que l’année précédente ». Dans un rapport publié cet été (le numéro 4), la Cour des Comptes conseillait une réduction de cette subvention et une nouvelle augmentation des cotisations professionnelles (ainsi que la fusion de l'INAO avec l'Agence Bio).
Il est à noter que lors de ce Conseil Permanent Jean-Charles Arnaud a nommé deux vice-présidents : Christian Paly et Marcel Saint-Cricq, respectivement présidents du Comité National des vins et eaux-de-vie et du Comité National des Indications Géographiques et Spécialités Traditionnelles. Président de la Cave Coopérative de Tavel, Christian Paly préside également l'interprofession des vins du Rhône (Inter Rhône).