e 28 octobre, le directeur général de l'Organisation Internationale de la Vigne et du Vin, Federico Castellucci, faisait pour la dernière fois un bilan des vendanges du millésime. Se projetant dans le futur, il s'est également essayé à la prospective, tirant avec précaution quelques traits dessinant les contours du marché mondial du vin en 2013. D'après ses données, l'écart entre la production et la consommation de vins serait de 35,7 millions hectolitres en 2013. Ce serait la première fois depuis 2007 que cette différence serait positive (voir graphique ci-contre, le liseré bleu représentant les besoins estimés des usages industriels), en 2012, cet écart en était réduit à 15,2 millions hl.
Avec cette conjoncture, l'OIV estime que les échanges en vrac pourraient repartir cette fin d'année, mettant un terme à une phase de faibles disponibilités. Sur le premier semestre de 2013, les expéditions mondiales de vins se sont repliées en volume (à 98,1 millions d'hectolitres), tandis qu'elles prenaient de la valeur (à 25,6 milliards d'euros). Si la croissance la production est à l'origine de cette nouvelle conjoncture, la consommation mondiale de vins montre quant à elle des signes de stabilisation. Si l'OIV prend des pincettes avec ses projections (les données de commercialisation sur les fêtes de fin d'année faisant logiquement défaut), ses experts estiment que la consommation mondiale de vin serait comprise entre 238 et 252 millions hl cette année.
[Illustration : OIV]