u de l'extérieur, le vignoble français est dans la mouise ! Si l'on en croit la presse anglo-saxonne, il n'y serait question que de vins gavés de pesticides, d'exportations chancelantes, de gouvernement menaçant, de vendanges apocalyptiques... Des généralités, des approximations, très dommageables pour l'image de la filière française ! Pourtant, dans l'actualité de cette semaine, il est plutôt question de combattivité, de résistance, voire d'insoumission. Rejetant la fatalité, l'hexagone viticole frissonne de bonnes nouvelles :
- La filière des vins bio affiche ses bonnes performances commerciales (lire les chiffres clés du bio)
- la pugnacité des exportateurs, qui politisent les enquêtes chinoises pour conserver leurs parts de marché (lire l'interview de Louis-Fabrice Latour)
- la mobilisation générale autour de Vin & Société (ça ne passera pas !)
- les distilleries, s'appuyant sur un bon bilan économique et environnemental défendent les prestations viniques (lire les points de vues de Jean Mottel et Claire Douence)
En 2013, la France ne sera pas le premier producteur mondial de vin, mais des pans entiers de son vignoble affichent un bon bilan ! Dans quelques jours, tous les vins seront dans les chais et dès ce soir, on goutera et on fetera le vin nouveau.
[Photo : rafles lors des vendanges 2013 du domaine Quat'Z Arts (Quarante)]