Conservation et collection : les solutions pour les belles étiquettes de vins

ans le film Arrête-moi si tu peux, le faussaire Frank Abagnale Jr. a un tic caractéristique : collectionner les étiquettes. Il n'est pas une bouteille qui passe entre ses mains sans être dépouillée de son papier adhésif. Si le personnage interprété par Leonardo DiCaprio réussit avec une aisance déconcertante à décoller les étiquettes, l'amateur de vin collectionnant les belles étiquettes doit avoir recours à des techniques moins glamour : tremper, passer à la vapeur... et bien sûr gratter. Pour éviter d'en passer par ces méthodes, la société belge Vinobilis commercialise un système de sticks adhésifs transparents, qui permettent de retirer l'étiquette en toute sureté (voir photo). Allant de pair avec l'album "Mémoire d’un Vin", ces stickers permettent d'ordonner ses souvenirs de dégustations, de les annoter et d'en faire l'objet indispensable au collectionneur.

Mais pour collectionner ainsi ses étiquettes, encore faut-il qu'elles soient en bon état. La conservation des étiquettes d'anciens millésimes est un souci pour les amateurs comme les professionnels. Pour éviter de recourir aux emballages plus ou moins artisanaux, mais toujours inesthétiques (aluminium, film plastique...), le Label Skin propose une véritable seconde peau, le film vinyle électrostatique recouvrant la bouteille lors de sa conservation en cave et évitant les dégradations par l'humidité, insectes...