vant toute chose, Jean-Luc Liberto tient à souligner la démarche Å“nologique qui sous-tend toutes ses actions. Avant d'être président fondateur Œnochêne, il est en effet directeur du Laboratoire Méditerranée-Oenologie (et l'ancien président des Œnologues du Languedoc-Roussillon). Pour lui, « le monde du bois Å“nologique se divise en trois niveaux : les bois frais, les barriques et les produits dérivés.Mais que les choses soient claires, la barrique, c'est la barrique ! Les copeaux ne sont pas un produit miracle pour remplacer les tonneaux, on ne peut simplement pas les comparer. En France, certains sont arcboutés sur cette position... C'est une crispation dommageable. »
Si la Fédération Française de Tonnellerie estime que 2 % des vins produits dans le monde sont passés en barriques, Œnochêne estime que 20 % des vins produits en France ont recours à des produits dérivés du chêne. « Avec le grammage de précision, la chauffe encadrée (répétable industriellement) et le conseil adapté, on peut arriver à des produits de précision » ajoute Jean-Luc Liberto. « Les copeaux sont un véritable outil Å“nologique, pas juste de l'aromatisation. ! On apporte également des tannins, de la technicité... »
Tout juste arrivée en Languedoc-Roussillon, (« au cÅ“ur de la principale région utilisatrice ») l'usine de transformation et de production d'Œnochêne a quitté Marmande pour la banlieue de Montpellier (le siége sociale d'Œnochêne étant basé à Poussan, Hérault). Après un déménagement ayant duré trois mois, l'usine sera inaugurée lors du salon Sitévi, l'usine se trouvant Mauguio, à deux pas du parc des expositions.