L
e 20 juin dernier, les vignerons suisses étaient touchés par de violents orages de grêle. Confrontés à la même situation que les vignerons de Vouvray (pour en savoir plus cliquez ici) et de Cahors, certains vignobles ont vu la totalité de leurs ceps touchés. D’après les premiers bilans le montant des dégâts s’élèverait à près de 15 millions de francs suisse. Les cantons les plus touchés sont ceux de Neuchâtel, de Berne, de Genève et de Vaud, cette tempête y compromettant sérieusement les vendanges à venir.
Suite à ces intempéries la Fédération Suisse des Vignerons (FSV) a demandé au Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO), la possibilité de recourir au chômage partiel pour les employés des vignerons sinistrés. Pour Laurent Favre, président de la FSV, cette demande se justifie face au sérieux de la situation. Depuis le 20 juin, les producteurs étaient dans l’attente de la requalification des intempéries en "événement naturel exceptionnel" par le secrétaire d’état à l’économie. C’est chose faite depuis le 1er juillet, puisque Laurent Favre déclare avoir reçu une lettre du SECO annonçant son accord de principe. Cette classification permettra donc à toute personne de la filière vitivinicole se retrouvant sans emploi à cause de la tempête, de toucher le chômage partiel. Il faut maintenant que les différents cantons s’entendent afin d’appliquer de manière uniforme cette mesure.
Rappelons que les cantons de Vaud, Berne, Genève et Neuchâtel regroupent 41% des appellations suisses.
[Photo : Florence Aeberhard, vosinfos ; Sources : RTS]