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omme à trois vies (universitaire, producteur et consultant), Denis Dubourdieu se veut cohérent : « je conseille ce que je pratique, comme j'enseigne ce que je pratique ! En œnologie comme en viticulture. Je réfute tout style Dubourdieu, je promeus ce que je considère être le plus délicieux et le plus typique du cru considéré. Par contre, je répugne à présenter dans des manifestations les vins de mes clients. Je ne suis que l'architecte, je ne vis pas dans leurs maisons ! »
Le professeur Denis Dubourdieu est ainsi présent au salon Vinexpo avec la casquette de vigneron, pour son Château Doisy-Daëne (Second Cru Classé de Sauternes). Il espère notamment refaire déguster le millésime 2012. « Il se goûte mieux qu'en avril, lors des primeurs. Ce qui est dans l'ordre de l'évolution normale d'un vin en cours d'élevage ! C'est une imbécillité flagrante que de vouloir juger de la qualité des vins aussi rapidement... Cela nécessite professionnalisme et rigueur. Je ne suis pas dithyrambique sur ce millésime, mais je ne suis pas pessimiste : ce sera égal ou mieux à 2011 selon les appellations. »
[Photo : Alexandre Abellan, Vitisphere]
