ans la région de Mendoza, la zone de quarantaine contre l'eudémis (Lobesia botrana ou "pollila de la vid" en espagnol) ne cesse de croître, étant passée de 44 districts en janvier 2013 à 62 cette fin mai, selon le Service Argentin de la Qualitté Agroalimentaire (SENASA). Les chenilles de ce lépidoptère sont craintes par les viticulteurs, leurs dégats de tordeuses de la vigne représentant des foyers de développement pour la pourriture grise.
Privilégiant la lutte préventive, le SENASA mise sur la confusion sexuelle et le piégeage, afin de suivre et réduire la zone de la quarantaine. Les vignerons argentins n'alertant pas les autorités de la présence d'eudémis dans leurs parcelles sont sanctionnés par une amende. Le journal Los Andes rapportait que la lutte contre l'eudémis porte ses fruits dans d'autres régions viticoles, comme celle de San Juan classée « sans risque de contamination » depuis avril.
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