près plusieurs petites récoltes en Europe et dans l'Hémisphère Sud et une consommation mondiale en hausse, le marché du vin semblait fermement rééquilibré, et les producteurs espéraient que cette situation leur serait favorable, avec des prix soutenus et des sorties rapides des chais.
La campagne 2012/2013 a bien démarré pour les vins blancs et les vins rosés, mais le marché des vins rouges, après quelques frémissements (prix en hausse), a assez vite faibli : les délais de retiraison s'allongent en Languedoc-Roussillon [lire le dossier] et en région bordelaise l'inquiétude remplace l’optimisme de l’année précédente [lire l'article]. En Bourgogne, la hausse des cours ne permettra pas de compenser les faibles récoltes successives [lire l'article].
Il est encore trop tôt pour évaluer la future vendange 2013, mais c’est le moment de décrypter les raisons de cette inversion de tendance.
Une campagne plus difficile que prévue…
Par Vitisphere Le 24 mai 2013
A
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Avenir Paysan
Le 26 mai 2013 à 07:16:08
Raison de plus pour réserver la PAC viticole aux seuls viticulteurs au moyen d’une aide directe de 200 euros par ha et le maintien des aides à la restructuration du vignoble. Le viticulteur de 25 ha restructurant en moyenne 0,50 ha par an percevra ainsi un soutien de l’ordre de 10 000 euros annuels au moins jusqu’en 2020 soit 80 000 euros. Est on sûr que nos négociants sont prêts à partager avec nous autant de leur bénéfice ?
Raison de plus pour réserver la PAC viticole aux seuls viticulteurs au moyen d’une aide directe de 200 euros par ha et le maintien des aides à la restructuration du vignoble. Le viticulteur de 25 ha restructurant en moyenne 0,50 ha par an percevra ainsi un soutien de l’ordre de 10 000 euros annuels au moins jusqu’en 2020 soit 80 000 euros. Est on sûr que nos négociants sont prêts à partager avec nous autant de leur bénéfice ?
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