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l ne s’agit pas d’évoquer la Fête de la Vigne (c’était le 11/12 Mai) ou le grand Pique-nique des Vignerons (c’est le 18/19/20 Mai), mais plutôt d’adapter le discours de deux députés européens en conférence dans les vignes du Pic Saint Loup : Daniel COHN-BENDIT et José BOVE. Tout le monde se souvient de leurs jeunesses marquées par un fort esprit de contestation. Ils sont aujourd’hui des parlementaires modèles, promoteurs d’une Europe plus autonome, plus durable, plus environnementale, plus sociale. Ils le font avec engagement et mesure, reconnaissant les freins d’une complexité liée à la superposition des structures de l’Union Européenne à celle des Etats membres. La fameuse compétitivité perdue de L’Europe et de la France résulte (en partie) de nos empilements administratifs (collectivités publiques ou organisations professionnelles) et de l’accumulation de lois, de décrets, de règlements.
Les entreprises, surtout les petites, attendent avec impatience le plan simplification annoncé par le gouvernement. Il faudrait que ce plan soit étendu, décliné sans concession à la viticulture. Il y a là, d’immenses réserves de productivité, d’efficacité, de quoi faire un « choc de compétitivité ».
Le millefeuille vigneron
Par Vitisphere Le 14 mai 2013
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jmjbest
Le 14 mai 2013 à 17:39:18
Le plus grand monstre administratif à mon sens est le mode de taxation (pas la taxe elle même, il en faut bien un peu), je veux parler ,sur les vins, du fameux CRD . Les usines à gaz DRM et autres qui ont été imposées aux opérateurs pour "soulager" les douaniers n'ont rien arrangé bien sûr. Car ne me dites pas que l'Etat qui sait tout des entreprises (et pas depuis hier) ne pourrait pas taxer "a posteriori" en trimestre sinon annuel, la part non exportée . Depuis 50 ans je crois la viticulture a dû embouteiller et stocker, et gérer, une "double production" . Peut-on faire une estimation des coûts générés par cette absurdité ? Depuis 50 ans ! ! !
Le plus grand monstre administratif à mon sens est le mode de taxation (pas la taxe elle même, il en faut bien un peu), je veux parler ,sur les vins, du fameux CRD . Les usines à gaz DRM et autres qui ont été imposées aux opérateurs pour "soulager" les douaniers n'ont rien arrangé bien sûr. Car ne me dites pas que l'Etat qui sait tout des entreprises (et pas depuis hier) ne pourrait pas taxer "a posteriori" en trimestre sinon annuel, la part non exportée . Depuis 50 ans je crois la viticulture a dû embouteiller et stocker, et gérer, une "double production" . Peut-on faire une estimation des coûts générés par cette absurdité ? Depuis 50 ans ! ! !
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lyonpol
Le 14 mai 2013 à 17:16:57
Pas d'accord avec Guillemet dont la tonalité du post aurait plus sa place chez Valeurs (In)Actuelles. DCB au contraire de beaucoup de "politiques " de sa génération veut mettre fin à sa carrière et ses idées détonantes , son absence de langue de bois, vont beaucoup manquer .
Pas d'accord avec Guillemet dont la tonalité du post aurait plus sa place chez Valeurs (In)Actuelles. DCB au contraire de beaucoup de "politiques " de sa génération veut mettre fin à sa carrière et ses idées détonantes , son absence de langue de bois, vont beaucoup manquer .
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guillemet
Le 14 mai 2013 à 14:16:22
Cet article me paraît soit partisan, soit naïf. Ni l'un ni l'autre de ces exemplaires parlementaires ne me paraît compétent pour résoudre les problèmes de l'Europe ni de la France. Ils le sont, en revanche, pour le coeur de leur métier, qui est de se faire élire. Cela dit le premier problème, de compétitivité, ne se résoudra pas tant que le code du travail ne sera pas sérieusement révisé, et la simplification effective. Or l'expérience nous apprend qu'elle n'est pas possible en France. Quant à la révision du Code du travail, elle n'est pas en vue et il est acquis que la France a une forte préférence pour le chômage. On ne peut qu'être pessimiste, et fuir.
Cet article me paraît soit partisan, soit naïf. Ni l'un ni l'autre de ces exemplaires parlementaires ne me paraît compétent pour résoudre les problèmes de l'Europe ni de la France. Ils le sont, en revanche, pour le coeur de leur métier, qui est de se faire élire. Cela dit le premier problème, de compétitivité, ne se résoudra pas tant que le code du travail ne sera pas sérieusement révisé, et la simplification effective. Or l'expérience nous apprend qu'elle n'est pas possible en France. Quant à la révision du Code du travail, elle n'est pas en vue et il est acquis que la France a une forte préférence pour le chômage. On ne peut qu'être pessimiste, et fuir.
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