Rosé et foncier viticole, des passions bien françaises

arseille capitale de la Culture pour un an, Marseille Capitale du Rosé pour deux jours et peut être pour toujours ! Vous pourrez lire dans cette e-lettre quelques impressions ramenées des Rencontres Internationales du Rosé qui se sont tenues cette semaine à Marseille. [Lire Dossier]. Marseille n’est pas reconnue pour ses vignobles, contrairement à Bordeaux, à Lyon, à Tours, à Nantes, mais les lignes bougent et le rosé pourrait bien détrôner le pastis ! Il faut dire que le rosé, mieux que le rouge et le blanc, a su s’adapter à nos temps modernes. Désormais des mots charmeurs le qualifient : élégance, transparence, finesse, légèreté, jeunesse, fraicheur, fruité… En 20 ans, la consommation de rosé a bondi. Rosés (et Bag in Box) ont évité l’effondrement de la consommation de vin française. Dommage que nous n’ayons pas su faire partager notre passion pour le rosé à nos voisins : nous sommes les premiers producteurs et les premiers consommateurs, mais les Italiens en exportent plus que nous !
Si le rosé est une réussite, le foncier viticole est lui un débat préoccupant et passionnant ! Préoccupation exprimée par les dirigeants des coopératives viticoles (lire l’info), préoccupation exprimée différemment par les vignerons indépendants… et préoccupation analysée sans complaisance par le journaliste Jacques DUPONT (LE POINT) et que vous pourrez décrypter dans la Revue de Presse de Vitisphere. Puisque nous parlons de Foncier Viticole, je ne peux résister à vous rappeler que www.intervignes.com à tout juste un an. Au cours de ces 12 premiers mois, ce site, créé et édité par Vitisphere, a reçu 60000 visiteurs uniques, et 900 000 pages ont été vues. Il a permis la mise en relation entre 1500 acheteurs et presque autant de vendeurs ! La vigne est bien une passion française !