lors que les indicateurs macroéconomiques restent en berne, les Vignerons Indépendants de France (VIF) ne semblent pas connaître la crise, du moins celle de confiance dans leur avenir. Comme l'an dernier, le baromètre des VIF révèle sur « une exception parmi les très petites entreprises : un moral au beau fixe en dépit d'un contexte incertain ».
Réalisée auprès de 1 187 vignerons en ce début d'année, cette étude estime que 59,6 % des VIF sondés sont « sereins, voire très sereins en l’avenir de leur exploitation ». Le baromètre est resté stable, malgré une année particulièrement délicate (historique petite récolte, hausse du prix des matières premières, réduction des aides pour le travail saisonnier, arrêt de la subvention MC-MCR…).
Les incertitudes sur l'avenir transparaissent cependant avec le faible pourcentage d'exploitants prévoyant une hausse de leur chiffre d'affaires (28% de sondés en 2013, contre 37% en 2012). D'après les VIF, le facteur le plus différenciant pour le moral d'un vigneron est le développement de son activité à l'export, et plus encore quand il s'agit de grand export. La Confédération des VIF milite également pour le développement d'un export de proximité européenne, avec l'autorisation de vente directe aux particuliers européens.