es 40 hectares du domaine Pascal Jolivet seront désormais régies par Yannick Cadiou (voir photo). Originaire du Val de Loire, il travaillait précédemment pour les vignobles Laroche (Chablis, Puligny-Montrachet...). Ayant découvert lors d'une de ses premières expériences professionnelles, « sur des essais de protection phytosanitaire de melons à Toulouse qu'il fallait relativiser l'impact des produits chimiques » , il s'inscrit dans la mouvance « scientifique et non idéologique de la viticulture biologique». Au domaine Pascal Jolivet, il aura à charge d'accompagner le vignoble dans sa conversion intégrale à la viticulture biologique, de 2013 à 2018. Depuis 2008, Pascal Jolivet expérimente sur un peu plus de 4 hectares la conduite biologique, avec l'appui de la famille Day Iny (en bio depuis 1964).
Yannick Cadiou (50 ans) devra également « travailler l'expression parcellaire ». Des fosses pédologiques seront creusées afin d'affiner ce travail de sélection, avec l'appui du docteur en géologie Yves Hérody et de son groupe de travail. Un conservatoire de sauvignon blanc est également en formation avec les pépinières Guillaume. Ceci afin de « de conserver la diversité ancestrale du sauvignon » ajoute Yannick Cadiou, qui craint « que la pauvreté du nombre de clones n'entraîne une pauvreté aromatique ».
Le domaine Pascal Jolivet est spécialisé dans les vins de sauvignon blanc et de pinot noir du val de Loire (avec une activité négoce complémentaire), mais propose également une cuvée de sauvignon blanc néo-zélandais : Métis.