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Analyses des vins : Excell traque le TBA (odeurs de moisi)
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Analyses des vins : Excell traque le TBA (odeurs de moisi)

Par Michèle Tastavy Le 18 janvier 2013
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Analyses des vins : Excell traque le TBA (odeurs de moisi)
L

e Laboratoire Excell propose une nouvelle analyse pour détecter la présence éventuelle de TBA (2,4,6-Tribromoanisole) et de ses précurseurs dans les matériaux de construction et de rénovation des chais vinicoles. Cette analyse fait désormais partie du cahier des charges du laboratoire pour le contrôle des matériaux. Le TBA est une substance capable d’altérer les vins en leur conférant des odeurs de moisi. Il a été identifié en 2003 dans des vins argentins présentant des odeurs de moisi, dans le cadre d’analyses effectuées par le Laboratoire Excell. Les vins contaminés contenaient jusqu’à 40ng/l de TBA alors que le seuil de perception organoleptique est de 3ng/. A cette époque, le Chili et l’Argentine utilisaient le TPB (Tribromophenol) dans des peintures, vernis, isolants, traitement des bois… pour empêcher le développement des champignons et insectes xylophages. Utilisé dans des zones de stockage, de vinification ou d’élevage du vin, au contact de l’ambiance humide des chais souvent peu ventilés, le TPB se dégrade peu à peu en TBA (Tribromoanisole), volatil et malodorant. Cette substance infecte ensuite vins, barriques et bouchons de liège, conférant des odeurs de «moisi » et de « phénols » désagréables.

Ce problème fut longtemps localisé en Amérique du Sud, notamment au Chili et en Argentine, car le TPB n’entrait pas ou peu dans la composition des produits utilisés en Europe. Mais aujourd’hui, la molécule a été identifiée dans des vins produits en France. Le TPB et ses dérivés sont désormais largement employés en Europe dans tous les domaines de l’industrie en remplacement des polychorophénols (PCP) maintenant interdits, mais ils sont finalement responsables des mêmes types de pollution sensorielle. D’où l’intérêt d’un contrôle analytique des matériaux susceptibles d’entrer dans la construction ou la rénovation des installations pour se prémunir contre l’altération des goûts et odeurs des vins, liée à l’apparition de contaminants dans l’air, même à l’état de simples traces.

 

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