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7 000 hectares de vignes françaises était irrigables en 2011 d'après les Services de la Statistique et de la Prospective (SSP), soit 3 % des 786 000 hectares du vignoble national. Depuis le Décret n°2006-1527, l'irrigation des vignes produisant des raisins de cuves est autorisée jusqu’au premier mai pour les vignes d'appellations et jusqu’au 15 août pour les autres. Selon les SSP, « les surfaces de vigne irriguées ont progressé de près de 72 % ». Surclassant les méthodes d'aspersion ou d'irrigation gravitaire, la micro-irrigation est le mode exclusif d'irrigation de 42 % des exploitations françaises.
En 2011, les surfaces irrigables s'élèvaient en 2010 à 1,58 millions d'hectares en France métropolitaine (6 % des surfaces agricoles françaises). La culture de maïs est la plus irrigable, avec 752 000 hectares irriguées (qui représente 47 % des surfaces agricoles françaises irriguées), suivie par les blés tendre et semence (respectivement 122 000 et 78 000 hectares). Alors qu'entre 1970 et 2000, les surfaces irrigables françaises ont plus de triplé (passant de 760 000 à 2 600 000 hectares), elles ont diminué de 12 % entre 2000 et 2010. Alors que l'irrigation est une méthode d'assurance des rendements pour un agriculteur français sur 6, l'application de la Directive Cadre sur l'Eau (loi sur l'Eau en 2006) contraint à une rationalisation de l'irrigation selon les SSP.
[Photo : Washington State University]
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