ébut septembre, les représentants de la production languedocienne fixaient des prix minimums pour les transactions de vins d'Indication Géographiques Protégées (pour en savoir plus, cliquer ici). Dans un communiqué, Boris Calmette (président des Vignerons Coopérateurs du Languedoc Roussillon) et Pierre Gassier (président des Vignerons Indépendants du Languedoc Roussillon) précisent que ces seuils ont « permis un blocage des cours et des rumeurs », mais qu'ils s'intégraient dans une situation qui a depuis évolué. Les prévisions de vendanges ont en effet été revues nettement à la baisse (« la récolte 2012 est historiquement la plus basse depuis que les statistiques existent ») et les rumeurs de délais de retiraison ont passé.
Les représentants de la production affichent « avec détermination » des nouveaux seuils « objectifs » pour les vins d'appellations et les IGP. Pour les vins AOP, l’objectif est « rien en dessous de 85 € » en Languedoc et « rien en dessous de 100 € » en Côtes du Rhône. La production souhaite une orientation à 100 €/hl pour les Languedoc, Minervois, Corbières et Côtes du Roussillon, à 110 € pour les Saint Chinian, Faugéres et Fitou, à 140 €/hl pour les Rivesaltes, à 220 €/hl pour les Muscats... « Au regard des volumes et des opportunités », la production veut fixer le minimum des IGP territoires à 90 €/hl de vrac, celui des IGP départements à 65 €/hl, celui des vins de cépage chardonnay à 90 €/hl...
Les deux présidents concluent leur déclaration commune en répétant la nécessité d'une « véritable politique interprofessionnelle à travers des contrats équilibrés entre la production et le négoce ».
[Illustration : détail du logo "2012 année de la coopération"]
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