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our leurs expéditions, les vins en vrac peuvent être conditionnés sous deux formes : en conteneur citerne ou en flexitank. Caricaturalement, un flexitank est un bag-in-box® XXL : une poche alimentaire monocouche opaque (à usage unique et recyclable) est disposée dans un conteneur classique (de type Grays, les Reefer sont à éviter). Identiques dans leur finalité de transport alimentaire, le conteneur citerne et le flexitank nécessitent des approches différentes. Ne serait-ce que par les contraintes logistiques des conteneurs citernes certifiés pour les transports de liquide alimentaire (nettoyage certifié dans les 48 heures, repositionnement à vide...).
Le recours au Flexitank est plus souple en comparaison (même s'il ne peut transporter des spiritueux). Le flexitank empêche les phénomènes d'oxydation et réduit les volumes résiduels après déchargement. La compagnie Hillebrand (leader mondial du transport des vins, avec 80 000 conteneurs de vins en vrac par an) met également en avant le bilan carbone réduit du Flexitank par rapport au conteneur citerne classique.
Directeur commercial France de la société JF Hillebrand, Olivier Daull rappelle que « si l'homologation par les Douanes françaises du Flexitank n'est que de 1995, cette technologie date en fait des années 1960. Sur le marché il existe donc de nombreux produits et il est difficile de s'y retrouver dans des offres qui ne sont pas toujours adaptées aux vins ». Les principaux inconvénients des Flexitank sont liés à ses modalités exigentes de mise en place et de remplissage. Afin d'éviter des micro-fissures (similaires au cracking des BIB®) une formation est recommandée. L'absence de graduation nécessite également une pompe volumétrique (ou un système de pesée) lors du remplissage de l'outre.
[Illustration : Flexitank VinBulk® de JFHillebrand]
