ors de sa conférence de presse du 25 octobre, l'Union des industriels de l'Agroéquipement (AXEMA) notait une croissance globale de l'activité des agroéquipementiers français, malgré « des disparités observées dans certains secteurs, pénalisés par une météo capricieuse qui a parfois endommagé de manière irréversible les productions ». C'est la situation que la filière viti-vinicole aura connu cette année. Portés par les vignobles de Bordeaux, Bourgogne et Champagne, les achats d'enjambeurs vignerons neufs diminueraient en 2012 de 11,1 % par rapport à 2011. Les immatriculations de ces enjambeurs de vignes étroites sont estimées à 395 cette année.
La demande pour des machines à vendanger neuves serait stable (410 immatriculations, -2,4 %), avec des disparités régionales mais une nette tendance à la diminution des achats de modèles tractés. Dans le cas des tracteurs étroits (pour vignes, mais aussi pour vergers), les achats vont au contraire augmenter, avec 2 300 immatriculations (+8 %). Sans revenir au niveau de 2009 (suivi d'une forte chute en 2010 : -26,3 %), cette reprise se basera principalement sur les reports de de l'année précédente.
Pour les autres pays d'Europe, l'activité est avant tout liée à la situation économique de chacun. A l'exception de l'Italie (où la filière bénéficie de subventions), les perspectives commerciales sont médiocres. Une forte baisse des commandes de machines à vendanger a notamment été enregistrée en Espagne.
Photo : Matévi.
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