n juin 2011, la holding Européenne de Participations Industrielles (EPI) achetait pour 412 millions d’euros les marques Charles Heidsieck et Piper Heidsieck au groupe Rémy-Cointreau (pour en savoir plus, cliquer ici). Pour les champagnes Charles Heidsieck, ce rachat reportait le projet de donner un nouveau à la marque : avec un nouvel assemblage et un nouveau positionnement. La présentation internationale de la nouvelle cuvée Brut Réserve a été faite début juilllet, lors de la course Mans Classic.
Ce champagne témoigne du travail de repositionnement de la marque Charles Heidsieck : à l’international et sur une gamme de prix compris entre 40 à 50 €/col. L’assemblage du Brut Réserve sans millésime est désormais constitué de 40 % de vins de réserve, d’un âge moyen de 10 ans. Nouveau chef des caves de Charles Heidsieck, Thierry Roset est à l’origine de cet assemblage. Après 23 ans d’expérience dans la cave Charles Heidsieck, il prend la succession de Régis Camus, qui est nommé directeur des vignes et des vins.
La bouteille présente également une nouvelle forme, avec un col fin et un corps ventru (voir photo). Atypique, ce flacon est inspiré des crayères de Reims appartenant à la maison. Afin de ne pas déstabiliser les consommateurs peu habitués à manier ces informations, les dates de mise en cave et de dégorgement des vins ne seront plus précisées sur l’étiquette, mais sur la contre-étiquette. Dans le cas de cette nouvelle cuvée, les années sont respectivement 2008 et 2011.
Président des marques de champagnes Charles Heidsieck et Piper Heidsieck, Cécile Bonnefond nous confiait récemment qu’il « faut réveiller la marque Charles Heidsieck en France et l’étendre à l’international. C’est donc une grande notoriété, mais aussi une grande endormie. La maison date de 1851, c’est une marque qui était assez importante en taille il y a une quarantaine d’années, et qui est aujourd’hui devenue confidentielle. On fait à peu près 10% des volumes d’il y a 20 ans ! Nous avons prévu un vrai projet de lancement à partir du mois de septembre prochain. »
Pour relire l’interview de Cécile Bonnefond, cliquer ici.
(Source : The Drink Business, 2012)