ur les trois dernières campagnes, les aides européennes à la restructuration du vignoble ont permis de restructurer 14 450 ha en Languedoc-Roussillon, selon un récent bilan dressé par France Agrimer. Ces aides n’ont pas modifié fondamentalement le profil de l’encépagement du vignoble languedocien puisque les trois cépages les plus plantés dans la région restent la syrah (42 700 ha), le grenache (42 169 ha) et le carignan (41 239 ha). Merlot et cabernet arrivent ensuite avec 29 700 ha pour le premier et 18 500 ha pour le second. Ces 5 cépages représentent 67% des surfaces du vignoble. Les cépages les plus arrachés ont été le carignan (7 000 ha, soit 34 % des arrachages), le grenache (3055 ha, 14 %) et le cinsault et la Syrah (1850 ha chacun, 9%).
Les cépages blancs sont ceux qui ont été le plus plantés dans le cadre de cette restructuration (54% des surfaces) avec en leader le sauvignon (2130 ha, 15% des plantations aidées), suivi du chardonnay (1834 ha, 12%. Autre enseignement de ce bilan : la variété des cépages qui ont été plantés. 69 variétés différentes ont été implantées – dont certaines sur des toutes petites surfaces- contribuant ainsi la diversité de l’encépagement du vignoble languedocien. Les cépages alsaciens, dont les Alsaciens redoutaient une expansion en Languedoc, n’ont pas été plantés massivement : 70 ha de gewurztraminer et moins de 10 ha de riesling.