a société Crushpad est actuellement au coeur de difficultés financières majeures. Fondée en 2005, l'entreprise permet à des particuliers de créer leurs vins, de la réception des raisins à l’élevage en barriques. Début juin, la société s'est trouvée dans l’impossibilité de récolter les 500 000 dollars de fonds nécessaires au règlement de ses dettes. L’entreprise nie cependant être sur le point de mettre la clé sous la porte, contredisant les rumeurs insistantes qui ont suivi la parution d’un article de Lewis Perdue dans le Wine Industry Insight.
Peter Ekman, PDG de Crushpad, aurait pourtant envoyé un e-mail aux actionnaires de Crushpad pour les avertir que « si la restructuration de la société a permis de réduire les coûts, le capital social limité nous a conduit à passer trop de temps sur la défense de l’entreprise plutôt que sur son développement ». Il indiquait également que si l’arrivée de nouveaux investisseurs est toujours espérée, la vente de la société est désormais envisagée par le conseil d’administration.
La filiale bordelaise de Crushpad ne serait pas concernée par cette mauvaise passe. En effet, Stephen Bolger, le directeur de Crushpad Bordeaux l’a confirmé au magasine Decanter que « cette filiale est gérée par une entité bien distincte de la société californienne. Crushpad Bordeaux appartient à la famille Cazes qui assure la réalisation des vins pour nos clients et la pérennité de nos opérations bordelaises. » Il est toujours prévu que le cuvier de Crushpad à Bages soit opérationnel pour les vendanges 2012 (pour en savoir plus, cliquer ici).