partir du 4 août 2012, la législation canadienne oblige les vins contenant des allergènes à le mentionner sur leurs étiquettes. Dans le cas du vin, les allergènes concernés sont les sulfites, le lactose, l’albumine et les protéines de poisson. La mention « contient des sulfites » est désormais obligatoire dès que la concentration en SO2 total dépasse les 10 parties par million. En ce qui concerne les autres composés, la mention allergène n’est exigée que si des protéines sont effectivement présentes dans le produit fini. L’utilisation de produits de collage à base de lait (caséine), d’oeufs (albumine) et de poisson (ichtyocolle) ne conduit ainsi pas forcément à l’obligation de le mentionner.
Le ministère fédéral Santé Canada précise en effet « qu’à l’issue d’un examen exhaustif des données scientifiques disponibles, même lorsque des agents de collage dérivés de sources d’allergènes sont utilisés, il ne subsiste que très peu de protéines résiduelles d’allergène alimentaire dans le vin, particulièrement lorsque les pratiques courantes de fabrication telles que les étapes de filtration sont appliquées. » Seuls les vins non filtrés seraient donc concernés par cette disposition. Cette réglementation canadienne ne s’appliquera qu'aux vins des millésimes 2012 et postérieurs.
En vigueur à partir du 30 juin 2012, la réglementation européenne sur les allergènes dans le vin ne concerne pas les colles de poisson. Elle exige cependant l’étiquetage « contient des produits du lait/de l’oeuf » dès lors qu’il y a utilisation de colles (pour en savoir plus, cliquer ici). Il est à noter que dans le cas de la réglementation canadienne les bières ne sont pas obligés de mentionner la présence de gluten (présent dans les céréales). Le gouvernement canadien a estimé que les personnes intolérantes au gluten sont déjà au fait de ce danger.