epuis le premier juin, l’Italienne Giulia Castellucci a succédé à la Champenoise Maud Plener en tant que chargée de mission pour la Confédération Européenne des Vignerons Européens (CEVI). Giulia Castellucci travaillait précédemment pour un cabinet de consultants à Bruxelles, où elle avait à charge de développement des politiques européennes dans le domaine de l’agriculture, de l’environnement et de l’agroalimentaire. Giulia Castelluci (29 ans) est la fille de Federico Castellucci, directeur général de l’Organisation Internationale de la vigne et du vin depuis 2004.
La mission de Giulia Castelluci sera de défendre les intérêts des vignerons européens, notamment en suivant le dossier du maintien des droits de plantation. Pour Giulia Castelluci, « le système des droits de plantation agit non seulement comme un garde-fou contre les déséquilibres économiques, mais aussi comme un garant d’investissements durables, au-delà de la filière viticole européenne. La fin des droits de plantation signifierait la délocalisation des vignobles et représenterait un risque important de détournement de notoriété des appellations d’origine. De plus, la suppression du système, en appauvrissant subitement les entreprises de vignerons, viendrait déstabiliser profondément la vitalité économique des territoires ruraux. »
Elle suivra également la question des ventes par correspondance de vin d'un vigneron à des particuliers intracommunautaires. « Les droits d'accises et l'obligation d'un représentant fiscal pour vendre du vin au sein d'un autre pays européen empêchent de facto le vigneron de vendre directement son vin à distance. Ces entraves au commerce vont à l'encontre d'un des principes clef de l'Union Européenne : la libre circulation des marchandises. »