urant les trois derniers jours de mai, Hong Kong a accueilli le salon Vinexpo Asia. 1 050 entreprises (producteurs, distributeur,...) ont exposé leurs vins et spiritueux, en provenance de 28 pays différents. Selon les organisateurs de Vinexpo, « avec une consommation de 5 litres de vins par habitant et par an, Hong Kong présente le plus haut niveau de consommation en Asie ». En 2011, la consommation japonaise est en effet de 2,4 litres de vin par an, celle d’un chinois continental de 1,3 litres.
Le principal paradoxe de ce marché est la différence entre sa croissance globale et ses opportunités réelles, notamment à l’échelle des réseaux de distribution. Selon la banque néerlandaise Rabobank, le développement du marché des vins en Chine a pris au dépourvu les compagnies chinoises. Ces entreprises se sont depuis restructurées pour devenir des acteurs incontournables avant toute entrée sur le marché chinois.
Elles possèdent dorénavant des plates-formes de distribution et une expertise qui sont nécessaires aux acteurs ne réussissant pas à saisir un consommateur qui leur est inconnu. Ne facilitant pas la lecture de ce marché, le nombre d’importateurs de vins a fortement augmenté. On en comptait 3 863 en 2011, soit +73 % par rapport à 2010.